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Le nanotube de carbone est
une structure artificielle qui a été
mise en évidence en 1991 par Sumio Iijima laboratoires NEC,
(Japon).
Molécule de fullerène.


La Nano_transistor

Les premiers vrais transistors à nanotubes de carbone
Le premier commutateur élaboré entièrement à partir de nanotubes de carbone vient d'être dévoilé. Ses concepteurs espèrent qu'il pourra se substituer aux puces de silicium pour fournir des composants plus rapides, plus petits et meilleur marché. Le dispositif est un nanotube en "forme de Y" et se comporte comme un transistor, comme ceux équipant tous les appareils électroniques. Le courant peut circuler dans une branche ou dans l'autre suivant la tension qui s'applique à la troisième. La commutation est parfaite, le courant est soit présent, soit absent, sans état intermédiaire.

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La petite taille et la commutation parfaite de ces nanotubes en fait d'excellents candidats pour une nouvelle classe de transistors", indique Prabhakar Bandaru, scientifique des matériaux de l'Université de Californie à San Diego, qui a dirigé l'équipe des concepteurs.

Les scientifiques ont réalisé leurs nanotubes en "Y" en ajoutant un titane-fer à un catalyseurensemble de nanotubes droits pendant leur croissance. Lorsque une particule du catalyseur se colle sur le côté d'un nanotube, elle forme la base d'un nouveau branchement.


Plus les puces traditionnelles sont petites, plus les fuites sont élevées

Les transistors conventionnels sont élaborés à partir de couches de matériaux semi-conducteurs, tels que le silicium. Les dernières méthodes de fabrication ont conduit à de minuscules puces qui fournissent d'énormes quantités de puissance de calcul à nos machines de bureaul. Toutefois, au fur et à mesure que les composants diminuent de taille, des fuites de courant de plus en plus élevées apparaissent. Cela cause une surchauffe, gaspille de la puissance, et peut provoquer des erreurs de commutation. Il semble bien que la taille minimale limite des puces au silicium soit désormais bientôt atteinte.

Aussi les scientifiques cherchent à faire faire aux nanotubes de carbone un travail équivalent. Ces feuilles enroulées d'atomes de carbone conduisent l'électricité et prennent beaucoup moins de place que les circuits au silicium, ne mesurant que quelques milliardièmes de mètre de large.

De plus, les nanotubes peuvent être réalisés en utilisant des méthodes chimiques relativement peu onéreuses qui évitent les laborieuses méthodes de superposition de couches et de gravure employées pour élaborer les circuits d'aujourd'hui. "Ceci nous permet de produire des dispositifs d'une taille beaucoup plus petite mais possédant des fonctionnalités beaucoup plus complexes", explique Hongqi Xu, physicien de l'Université de Lund en Suède.

Pas de problème de Portes avec les nanotubes

Les scientifiques avaient déjà réalisé des circuits logiques en utilisant des nanotubes, mais ceux-ci requéraient des Portes (Grille) en métal pour contrôler l'écoulement des courants. La fabrication de tels dispositifs exige beaucoup d'étapes, aussi il est peu probable qu'ils puissent concurrencer économiquement l'électronique conventionnelle, selon Xu.

Les Portes dans le nouveau dispositif font intrinsèquement partie de la structure des nanotubes, explique Bandaru. Il ajoute que la particule de catalyseur au centre du nanotube peut être déformée pour modifier les propriétés de commutation du dispositif, faisant de lui par exemple un commutateur à différentes tensions. L'équipe essaye maintenant d'étendre l'alphabet des nanotubes en branches avec des formes en "T" et en "X" qui pourraient autoriser diverses fonctionnalités.


 
 
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