Exponentielle
Approche vulgarisée
Si a est un nombre
réel et n est un nombre entier, alors
l'« exponentielle de n en base a »
est égale à « a
puissance n » soit :
- (n
fois)
On peut
étendre cette fonction aux nombres non entiers. On
démontre
alors que les exponentielles sont les fonctions réciproques
des logarithmes loga, et
d'autre part que les fonctions trigonométriques peuvent
s'exprimer de manière simple avec des exponentielles.
Ces fonctions se dérivent et
s'intègrent
de manière très simple, et interviennent dans de
nombreuses solutions d'équations différentielles.
Il existe une base e telle que
l'exponentielle de base e est la fonction
réciproque du logarithme népérien ln.
Équation de
Schrödinger
L'équation de Schrödinger
(le ö
se prononce « eu »),
conçue par le
physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1925, est une
équation fondamentale en physique quantique. Elle
décrit
l'évolution dans le temps d'un système et remplit
ainsi
le même rôle que la relation fondamentale de la
dynamique
en mécanique classique.
Naissance de l'équation
Au début du XXe siècle,
il était devenu clair que la lumière
présente une
dualité onde-corpuscule, c'est-à-dire qu'elle
pouvait se
manifester, selon les circonstances, soit comme une particule, le
photon, soit comme une onde électromagnétique.
Louis de
Broglie
proposa de généraliser cette dualité
à
toutes les particules connues
bien que cette hypothèse eût pour
conséquence
paradoxale que les électrons devaient pouvoir produire des
interférences comme la lumière, ce qui fut
vérifié ultérieurement par
l'expérience.
Par analogie avec le photon, Louis de Broglie associa ainsi
à
chaque particule libre d'énergie E
et d'impulsion p
une frequence ν
et une longueur d'onde λ :
- .
L'équation de Schrödinger,
trouvée par le physicien éponyme Erwin
Schrödinger en 1925,
est une équation d'onde qui généralise
l'approche de de Broglie
ci-dessus aux particules en présence d'un potentiel, dont
l'énergie
totale est :
- .
Le succès de cette nouvelle équation fut
immédiat
sur les niveaux quantifiés d'énergie de
l'électron
dans l'atome d'hydrogène, car elle permit d'expliquer les
raies
d'émission de l'hydrogène :
séries de Lyman, Balmer, Bracket, Paschen, etc. Toutefois,
elle
suscita
également beaucoup de méfiance en raison du
caractère probabiliste
qu'elle introduisait
Énoncé de
l'équation
En mécanique quantique,
l'état à l'instant t
d'un système est décrit par un
élément
|Ψ(t)> de l'espace complexe de Hilbert — est
utilisée la notation bra-ket de Paul Dirac.
|Ψ(t)> représente les probabilités
de
résultats de toutes les mesures possibles d'un
système.
L'évolution temporelle de
|Ψ(t)> est décrite par l'équation
de Schrödinger
- ,
où
- i est le nombre
imaginaire ;
- est
la constante de Planck réduite h/2π ;
- H est l'hamiltonien,
l'observable correspondant à l'énergie totale du
système ;
- est
l'observable position ;
- est
l'observable impulsion.
Il est à noter que, contrairement aux
équations de Maxwell gérant
l'évolution des ondes
électromagnétiques, l'équation de
Schrödinger
est non relativiste.
Notons également que cette équation ne se
démontre
pas : c'est un
postulat. Elle a été supposée correcte
après que Davison et Germer
eurent confirmé expérimentalement
l'hypothèse de
Louis de Broglie.
Résolution de l'équation
L'équation de Schrödinger est
une
équation aux dérivées partielles
faisant
intervenir des opérateurs linéaires,
ce qui permet d'écrire la solution
générique comme
somme de solutions
particulières. L'équation est dans la grande
majorité des cas trop
compliquée pour admettre une solution analytique de sorte
que sa
résolution est approchée et/ou
numérique.
Rareté d'une résolution
analytique exacte
La recherche des états propres de
l'hamiltonien est en général
complexe. Même le cas analytiquement soluble de l'atome
d'hydrogène ne
l'est rigoureusement sous forme simple que si l'on néglige
le couplage avec le champ électromagnétique
qui va permettre le passage des états excités,
solutions
de l'équation de Schrödinger de l'atome, vers le
fondamental.
Certains modèles simples, bien que non
tout à fait conformes à la
réalité, peuvent être
résolus analytiquement et s'avèrent
très utiles :
- particule libre (potentiel nul) ;
- oscillateur harmonique (potentiel
quadratique) ;
- particule se déplaçant
sur un anneau ;
- particule dans puits de potentiel
rectangulaire ;
- particule dans guide d'onde annulaire ;
- particule dans un potentiel à
symétrie sphérique ;
- particule dans un réseau
unidimensionnel (potentiel périodique).
Dans les autres cas, il faut faire appel aux
diverses
techniques d'approximation numérique, notamment la
théorie des perturbations.
Généralisation de
l'équation
La généralisation au domaine
relativiste
mena à l'équation de Klein-Gordon, puis
à
l'équation de Dirac ; cette dernière
établit
l'existence du spin et des antiparticules.
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