La Nanotechnologie
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   2) Mémoire de masse

Aujourd'hui on estime que grâce au microscope à force atomique(STM) on pourrait écrire jusqu'à 4 milliards de 0 et de 1 sur 1cm² de support ( 300 fois plus dense que les meilleurs disques durs actuels).
En multipliant les têtes de lecture on pourrait d'après le centre IBM de Zurich placer sur une pièce de 5 centimes l'équivalent de 30 CD-ROM.
Le plastique est le meilleur titulaire pour porter les informations du futur nano-CD (transparent !).

SUPPORT CAPACITÉ(G.O.) DURÉE AUDIO MAX DURÉE VIDÉO MAX. NB CD ÉQUIVALENTS COUCHE
CD-ROM 0.65 1h18 15 min 1 metal
DVD 1 face/2 couches 8.5 17h30 4h 13 metal
DVD 2 faces/2 couches 17 35h 8h 26 metal
NANO-CD 1100 2200h 420h 1690 plastique

A la Cornell University l'équipe dirigée par Harold Craighead utilise le microscope à force magnétique (AFM) afin de pouvoir contrôler individuellement des aimants de diamètre compris entre 25 et 100 nm.
Ces aimants manométriques pourraient faire office d'information binaire (0 ou 1) selon leur aimantation. Ainsi on atteindrait une densité d'information de plusieurs milliard de bits au cm².

Le disque dur de la taille d'un grain de riz est pour bientôt : IBM a mis au point un système avec lequel il est possible d'écrire plusieurs centaines de mégabits/secondes sur un morceau de polymère de 3 mm sur 3 (ci-contre).
Le 1 binaire est obtenu par le creusement d'une nanocuvette de 30 a 40 nm, le 0 binaire par aucun creusement.
( Nanocuvettes d'un cd-rom : 10 000 nm )
La densité de stockage obtenue est de 100 Giga bits par centimètre carré !
L'effacement des données s'obtient par réchauffement du support en redevenant plat.
La tête de lecture (ci-contre) constituée de 1024 pointes manométriques balaye la surface de polymère à la recherche de creux ou pas.
Technologie venant de la microscopie à force atomique.

Des millions de données dans un cube de la taille d'un sucre. Des calculs encore plus rapides grâce à des puces surpuissantes. C'est ce que promettent les nanotechnologies.

   Pour répondre aux besoins en stockage et puissance de calcul de l'informatique de demain, des centaines de chercheurs font bosser molécules et atomes.
   Objectif : développer des techniques qui donneront des propriétés particulières aux plus petits constituants de la matière. Dans le domaine du stockage, celle-ci devient de plus en plus concrète.
  Le projet Millipede, d'IBM, permet de stocker 20 fois plus de données par millimètre carré que sur les supports magnétiques actuels. Ce « disque dur » d'une nouvelle génération est capable d'enregistrer et de lire 500 Mo de données sur une puce carrée de 3 mm de côté. Il fonctionne à la manière des ancestrales cartes perforées.

    De minuscules aiguilles « poinçonnent » temporairement une plaque de molécules, constituant un dispositif de stockage réinscriptible. Mais ce n'est qu'une étape. Selon IBM, des densités de stockage « plusieurs milliers de fois » supérieures à celles d'aujourd'hui seront bientôt envisageables.

    HP, de son côté, travaille à une technologie qui pourrait remplacer, dans cinq à dix ans, les mémoires flash qui équipent les machines portables. Pour cela, le constructeur utilise une puce constituée de nanocâbles.
 C'est-à-dire de « fils » de molécules de 40 nanomètres de diamètre (40 millionièmes de mètre) conduisant le courant électrique. Ces fils sont disposés en grille, et à leur intersection est déposée une couche de molécules permutables avec un courant électrique. En appliquant un courant plus faible, on peut mesurer l'état (actif ou inactif) de chaque intersection qui représente donc un bit, pouvant avoir la valeur 1 ou 0.

Composée d'éléments infiniment petits, cette mémoire offre une densité dix fois supérieure à celle d'aujourd'hui. Et n'a pas besoin d'un courant électrique continu pour conserver ses données. Le premier prototype déjà fabriqué est constitué de 64 intersections et peut stocker 64 bits... ou 8 octects. Il occupe un micron carré, c'est-à-dire un carré d'un millième de millimètre de côté.

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